Cuil-era ? Cuil-era pas ?

Ouvert cet été, le nouveau moteur de recherche Cuil (prononcer « cool », développé par deux anciens de chez Google) s’est directement positionné comme étant le futur concurrent de Google. L’annonce avait de quoi séduire.

Les 120 milliards de pages indexées par Cuil en font le moteur le plus puissant du monde. Cependant, une récente étude Eye-Tracking menée par Think Eye-Tracking condamnerait Cuil à une « mort certaine » (selon le blog d’Abondance). Le principal défaut de ce nouveau moteur serait… l’innovation !

En effet, la page de résultat (SERP) casserait trop les habitudes « googliennes » (désolé pour la repompe du terme, mais je l’ai trouvé vraiment adapté) des internautes.

Voulant voir de mes propres yeux, force est de constater que c’est… vrai ! La mise en page des résultats rompt avec le modèle « en liste » de Google, et propose à la place une disposition en colonnes beaucoup moins intuitive pour les initiés de Google que nous sommes (presque) tous.

Exemple de SERP sur Cuil

Le compte-rendu de l’étude menée par Think Eye-Tracking est à la limite de l’accablant. Les sujets parlent de « mise en page trop chargée », de « trop de texte », « plus d’infos que nécessaires »…

L’étude conclut par cette phrase on ne peut plus pessimiste que tout le monde comprendra :

« For this reason we think Cuil is currently destined to fail. »

Cuil arrivera-t-il à créer la rupture avec les coutumes « googliennes », ou est-il effectivement voué à l’echec ?

A suivre…